Varennes-les-Narcy

Présentation

Saint-Sylvain

Notes Historiques

Situation géographique

Sources

Mémoires pour servir à l’histoire civile, politique et littéraire, à la géographie et à la statistique du département de la Nièvre

Jean Née de la Rochelle, 1827 – Tome I p. 364

Varennes lès Narcy ( Varennia ), forte commune du même canton, mais très éparse dans une vaste plaine entrecoupée par quelques bois. Elle est assez productive en grains, et de plus très féconde dans certaines parties en mines de fer de première qualité , surtout dans le territoire du grand et petit Villate, dans les bois voisins du domaine des Alliaux. Elle comprend la terre de Passy, dont le vieux château, dévasté pendant les guerres de la religion, tombe en ruines. La population de Varennes s’élève à huit cent quatre-vingt-dix-sept habitans , et la commune est éloignée de La Charité de huit kilom. et demi, de trois myriam. de Cosne, et de trois myriam. cinq kilom. de Nevers. Il a existé auprès de Varennes, sur un tertre entre trois chemins qui aboutissent au gué de Narcy , une très ancienne église ou chapelle dont j’ai vu autrefois deux piliers. Il n’en reste plus rien, une maison ayant été bâtie au pied du tertre avec les dernières pierres des ruines de cette chapelle ; on les distingue à leur couleur noire. On dit qu’elle a appartenu à l’ordre de Malte ; mais ce doit être une erreur, parce qu’on a trouvé dans les titres du prieuré de La Charité, qu’Adelaïde de la Marche donna aux religieux de ce monastère sa terre de Saint-Sylvain avec l’église , le cimetière, etc.; que, depuis, le prieur Vileneus, qui a conservé cette dignité de l’an 1085 à 1120 , donna à Robert, sacristain de l’abbaye, le pré de Saint-Sylvain , situé à Longfroi, pour subvenir au luminaire de l’église. La paroisse de Varennes était d’une structure plus récente , mais sons l’invocation de saint Martin, et dépendait aussi du prieuré de La Charité.

Mémoires pour servir à l’histoire civile, politique et littéraire, à la géographie et à la statistique du département de la Nièvre

Jean Née de la Rochelle, 1827 – Tome I p. 328

L’édit de Nantes accorda aux protestans le droit d’avoir à La Charité un temple pour y exercer le culte à leur manière. Ceux de Sancerre n’avaient pas obtenu la même faculté, et venaient à La Charité. Gênés par la multitude des catholiques qui abondaient dans cette ville, les protestans qui habitaient la contrée se réunirent en 1642 pour en faire construire un dans l’endroit appelé alors le Gros-Guillot, et maintenant nommé le Crot-Guillot, commune de Varennes lès Narcy, sur un des chemins de La Charité à Donzy. En 1b85, lors de la révocation de l’édit de Nantes, Louis XIV donna un brevet portant confiscation, au profit de l’Hôtel-Dieu de La Charité, des matériaux provenant de la démolition du temple de Gros-Guillot ; mais cela ne produisit pas une forte somme.

Mémoires pour servir à l’histoire civile, politique et littéraire, à la géographie et à la statistique du département de la Nièvre

    Jean Née de la Rochelle, 1827 – Tome I p. 147

Passybaronnie avec un vieux château fort, ruiné pendant les guerres de la religion ; plusieurs fiefs en dépendaient, notamment celui de Crot-Guillot, où les protestans avaient construit un temple en 1642. Cette baronnie, qui fait maintenant partie de la commune de Varennes, est composée de quelques hameaux ou villages et de cinq domaines, avec des prés, des bois et deux forges. M. Alexandre, marquis de Vergennes, propriétaire de la terre de Passy, prend aussi le titre de baron de Passy.

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